[PC] Histoires de K-13 : partie 2Le
Earhart trembla, et les membres de l'équipage klingon qui occupait la navette se regardèrent entre eux. Tout dans la conception de la navette leur rappelait un peu trop la
Fédération, des parois blanches à l'éclairage quelconque et à l'odeur aseptisée.
Le Commandant Krom essayait de trouver une position confortable dans son siège, situé à côté du Capitaine B’ram. Les combinaisons environnementales de la Fédération leur allaient suffisamment bien - s'ils avaient encore eu leur constitution d'avant le virus augmenté, elles auraient sûrement été trop petites ; mais en l'état, les troupes klingonnes étaient à peine reconnaissables des humains. Un triste constat, mais les choses pourraient bien changer avec l'arrivée des troupes impériales.
« Allez-y doucement ! », hurla le Capitaine B'ram à leur pilote. « Nous devons garder cette navette intacte si nous voulons l'utiliser à nos propres desseins. »
« Oui, Chef », répondit le pilote sur un ton martial. Il avait vraisemblablement du mal à se familiariser avec les commandes de La Fédération. Tout ce qui était fabriqué par la Fédération semblait fait de brindilles et de verre, mais était cependant résistant. Même depuis les banquettes, Krom pouvait voir que le pilote transpirait à grosses gouttes. Cela devait réclamer énormément de concentration pour garder son calme et ne pas arracher ces commandes, mais une simple pression était trop peu pour s'extraire de ce champ d'astéroïdes qui les entourait. Il faisait peine à voir, et ça n'avait rien d'amusant.
Le Lieutenant Varss, assis en face de Krom, avait vérifié à maintes reprises ses charges explosives. Krom se pencha en avant et dit : « Lieutenant. »
Varss leva les yeux et s'arrêta, puis dit, « Chef ? »
« Les charges sont prêtes. Elles se déclencheront ou ne se déclencheront pas. Vous ne disposez pas des outils pour les réparer si elles sont défectueuses. Il n'y a rien que vous puissiez faire, alors attendez sagement », dit Krom.
Varss posa les mains sur les explosifs rudimentaires qui se trouvaient sur ses genoux. « Bien, chef », dit-elle en le fixant droit dans les yeux.
Krom lança un regard aux autres membres de la troupe - pour tous, il s'agissait de soldats présents sur la Base stellaire de la Fédération K-13, en permission selon les stipulations du traité. Des soldats de l'Empire qui avaient été catapultés à travers le temps et l'espace ainsi que leurs « hôtes » de Starfleet, quand la station avait été envoyée dans une anomalie temporelle.
Des guerriers Klingons endurcis, prêts à donner leur vie face à l'appel du devoir. Et réveillés récemment après des siècles de stase sur une station désormais décrépite, ou du moins ce qu'il en restait après le passage d'un Ferengi peu scrupuleux.
Et maintenant ?
Ils se retrouvaient en pleine crise, ayant pour tâche de sauver K-13 de la destruction sous la forme d'un astéroïde avec lequel ils risquaient d'entrer en collision. Si un vaisseau de la flotte avait été là au moment de cette découverte, il aurait été facile de s'en occuper.... Mais les officiers de Starfleet affirmaient que le vaisseau en question était
en route et allait arriver...
juste une demi-heure trop tard. Quelle étrange ironie que de se réveiller après des siècles de sommeil sans rêve, seulement pour voir sa vie dépendre d'un changement d'orbite qui empêcherait une rencontre fatale d'ici quelques minutes.
Le capitaine B'ram se pencha vers Krom et dit : « Ces chiens de la Fédération ne méritent pas notre aide. »
« Bien sûr, Capitaine », dit Krom. Il savait qu'il ne valait mieux pas le contredire ou émettre des hypothèses. Le capitaine B'ram était un chef impitoyable, très doué pour la tactique, mais aussi habitué à avoir le dernier mot. Si son premier officier montrait le moindre signe de désaccord en face de ses troupes, il en nommerait un nouveau... juste après s'être débarrassé de lui.
« Ils ne s'attendent pas vraiment à ce que nous survivions à cette mission », dit B'ram lentement. « Ils sont trop lâches pour envoyer leurs propres gens détruire ce morceau de roche gigantesque qui menace leur station. Et c'est donc sur les épaules des Klingons que reposent l'honneur et la gloire. »
« Oui, chef », dit Krom à nouveau.
Honneur et gloire, songea-t-il avec amertume.
Des mots que seuls les imbéciles et les vantards clamaient face à la mort. Ni l'honneur, ni la gloire n'allaient déplacer cette station hors de la trajectoire de cet astéroïde. Notre pilote peut à peine faire voler une de leurs navettes. Nous n'arriverons jamais à déplacer la station toute entière, mais nous pourrions finir dans l'honneur et la gloire en essayant. Le vent - et l'astéroïde - se fiche du sot.« La Fédération n'a guère changé malgré les siècles », continua B'ram en réfléchissant à voix haute. « Ils font des déclarations grandioses, mais ils restent des lâches. Ils rechignent à combattre. Peu d'entre eux sont dignes de la guerre klingonne. »
« Malheureusement, nous devons sauver la station si nous voulons survivre. » tenta Krom prudemment.
« Certes », dit B'ram avec réticence. « Mais leurs
amis sont encore bien loin. Lieutenant Varss ? Passez-moi l'une de vos charges. »
Le lieutenant tendit un de ses explosifs au capitaine sans dire un mot. Il le fit tourner entre ses mains et dit, « Cela pourrait causer de terribles dégâts à une station spatiale. Surtout si elle est vielle et mal entretenue. Placée au bon endroit, elle pourrait compromettre son atmosphère... près de la baie de navettes, peut-être ?
Krom ressentit un frisson d'excitation momentané à cette idée.
Il veut capturer la station, pensa Krom.
Il veut tuer les officiers de la Fédération ! Mais comment pourrions-nous garder
le contrôle ? Leurs vaisseaux de renfort sont déjà en route... nous ne pourrions jamais tenir face à eux dans une station à peine en état de marche. Elle n'a même pas d'armes ! Le voleur Ferengi s'en est occupé.« Ce serait une lourde perte pour l'équipage de Starfleet », finit-il par dire sans grande conviction.
« Oui », dit B'ram. Il ajouta avec un sourire en coin : « Surtout que nous portons la totalité de leurs combinaisons environnementales. »
Krom réfléchit à l'idée. Le capitaine B'ram avait raison - en gardant une charge explosive en réserve, ils pourraient détruire les portes de la baie des navettes. Toute la zone serait dépressurisée. La plupart des officiers de Starfleet y seraient présents pour leur retour. Grâce à leurs combinaisons, les troupes klingonnes survivraient, mais pas les humains et leurs alliés. Pas même un Vulcain ne pouvait survivre dans le vide stellaire...
Mais il continua à réfléchir au scénario — Les soldats Klingons continueraient leur progression dans la station, faisant prisonniers ou exécutant les membres restants de Starfleet. Rien de bien difficile. Puis arriverait le vaisseau de renfort. Et ensuite ? Même si les armes de la station
fonctionnaient, elles ne feraient pas le poids face à celles des vaisseaux du futur. Ou plutôt, du présent. Ils mourraient pour une raison inutile, à part la gloire et l'honneur.
« Nous pourrions utiliser les officiers ayant survécu comme otages », dit le capitaine en continuant à énoncer sa propre pensée. « Négocier avec la Fédération. Nous pourrions faire en sorte d'être renvoyés à l'Empire, couverts de gloire. Ou même demander à ce que le commandement de la station nous soit attitré ! Réfléchissez-y, Krom. Cinq cents ans de maudit sommeil, pour se réveiller avec le feu ardent des Klingons dans nos cœurs, faisant de nous des véritables guerriers inarrêtables ! Nous serions un symbole pour l'Empire. Ou... Nous pourrions forger notre propre glorieux destin. Si l'Empire se refuse à nous donner raison... nous pourrions nous passer de son accord. »
Plusieurs membres acquiescèrent et murmurèrent, mais pas tous, remarqua Krom. Néanmoins, il dit d'une voix ferme : « Gloire au Capitaine ! »
« Je vais garder cette charge », dit B'ram en soupesant le petit explosif. « Au moment venu, obéissez à mes ordres. »
Les troupes hochèrent la tête et le reste du voyage se fit en silence tandis que le
Earhart atterrissait à la surface du large astéroïde qui menaçait le K-13. Après sept cents ans sans jamais se croiser, il n'avait fallu qu'un seul Ferengi peu scrupuleux pour les mettre tous en péril.
Sur l'ordre du capitaine, les Klingons enfilèrent leurs casques et sortirent par le sas arrière de la navette. La microgravité de l'astéroïde impliquait de se déplacer prudemment et de sécuriser des points d'attache, afin de pouvoir poser le pied sur cette surface de fer et de silicone.
« Commandant Krom, prenez le Lieutenant Varss ansi que les soldats K'venn et Torgal. Je prendrai Laris et B'mera. Les autres, formez un troisième groupe sous le commandement de Tomar. Nous nous séparerons et irons en direction des points faibles respectifs pour y placer les charges, afin que l'astéroïde manque sa cible, ou si Kahless le veut, qu'il se brise en morceaux », dit B'ram. « N'oubliez pas votre devoir envers l'Empire. »
Les Klingons se séparèrent en trois groupes et commencèrent à arpenter la surface désolée de l'astéroïde. Les nerfs de Krom étaient à vif.
Chacun de ses pas était lent et mesuré, afin de ne pas partir à la dérive. Ils disposaient de si peu de temps pour faire ce travail et pourtant, il fallait qu'ils avancent au ralenti. Et pourquoi ? Le plan du capitaine B'ram avait toutes les chances de les voir périr à bord d'une station décrépite, avec rien de plus qu'une réputation de pirate de l'espace. Krom pouvait sentir la frustration monter en lui, ce qui ne fit qu'empirer ses nausées et son anxiété. Il n'y avait aucun ennemi à combattre, aucun moyen de diriger sa colère envers quelque chose qui aboutirait à la victoire. Juste le bruit lent et constant de la surface de l'astéroïde sous les semelles de ces bottes qui ne lui allaient pas, enfermé dans une combinaison à l'odeur étrange, avec pour seuls témoins des constellations qu'il ne reconnaissait pas.
« Chef ! » dit la voix du Lieutenant Varss à travers l'intercom.
« Les capteurs indiquent que nous sommes arrivés. »
Krom sortit de sa toumente intérieure et regarda Varss et les autres. Ils ne présentaient aucun signe de nervosité, aucune des craintes qu'il pouvait ressentir. Ils attendaient simplement les ordres.
Les rochers qui l'entouraient semblaient dans le même état d'esprit. Du gris à perte de vue, rehaussé de pointes de rouille. Soudain, Krom se rendit compte que tout cela n'avait aucune importance : le résultat serait le même. Les scientifiques de Starfleet avaient indiqué que les charges devaient être placées à des endroits bien précis. Mais en examinant la surface de l'astéroïde, cela ne semblait pas faire la moindre différence.
Krom redressa ses épaules et décida que ce serait
lui qui ferait la différence.
« Lieutenant Varss, veuillez placer les charges », dit-il. Il tapota sur sa console de poignet pour ouvrir un canal de communication, et dit : « Chef d'escouade Tomar ? Ici le Commandant Krom. Vous devez exécuter votre programme plus rapidement.
« À vos ordres », répondit une voix de la troisième escouade via le communicateur. « Est-ce que le capitaine... ? »
Krom lui coupa la parole. « Ferais-je quelque chose sans les ordres du capitaine ? Non. Alors, mettez-vous au travail. » Il referma ensuite le canal.
« Varss. » Sa voix se mit à grommeler.
« Chef ? », dit-elle. Elle venait de finir de régler les détonateurs des charges et de les remettre aux autres membres de l'équipe pour qu'ils les placent.
« Changement de programme. Les charges doivent être prêtes immédiatement. Nous devons revenir dans la navette de la Fédération. »
Varss s'arrêta et, l'espace d'un instant, Krom n'était pas sûre de la direction à suivre. En tant que lieutenant, elle n'avait pas vraiment d'autorité, mais elle était intelligente, que ce soit sur le plan technique ou le plan social. Elle aurait pu aller loin si elle n'avait pas eu les mains liées à cause des circonstances. Et elle était quasi certaine de savoir ce que Krom avait en tête.
Krom prit les devants et dit : « La survie des hommes dépend de nous. Nous avons survécu à cinq cents années de stase. Nous devons survivre à cette crise et trouver un nouveau moyen de faire entrer nos noms dans la légende. »
Varss réfléchit un instant, puis dit : « Oui, chef. Je vous comprends. » Elle se retourna et hurla sur les autres. « Donnez-moi les charges. Je les placerai moi-même. » Elle récupéra les explosifs et les plaça avec des adhésifs époxy, pour qu'ils tiennent à la surface de l'astéroïde.
« En avant », dit Krom. « Revenez à la navette. Vite. »
En leur qualité de bons soldats, les troupes Klingonnes prirent la direction du
Earhart.
Près de la porte arrière de la navette, les deux escouades de Klingons attendaient les ordres de leur capitaine.
« Qu'est-ce qui lui prend si longtemps ? », demanda Tomar. Il semblait contrarié, c'est du moins ce que Krom pensait en voyant son visage à travers son casque.
« Nul doute que le capitaine s'assure que tout va bien », dit Krom.
La voix du capitaine se fit entendre dans le communicateur. « Nous avons fini de placer nos charges. Je reviens vers la navette. Lorsque je serai là, nous pourrons parler de la prise de la station de la Fédération. »
Quelques grésillements et une toux étouffée se faisaient entendre. Krom dit enfin : « Peut-être devrions-nous attendre l'avis de l'Empire avant de prendre une décision. »
La voix du capitaine se fit à nouveau entendre après une pause angoissante. « Krom... ne perdez pas votre sang-froid. Vous êtes un soldat robuste. Vous aimeriez bien devenir le bras droit du commandant d'une base, n'est-ce pas ? Cet autre vaisseau... le Ferengi... avertira sans doute les autres à propos de la station. Ce n'est pas terminé. Nous pourrons échanger nos découvertes et nos compétences contre de la richesse et de la gloire. »
« La station n'a pas d'armes... chef », dit Krom. « Si ce Ferengi revient, il pourra nous reprendre la station avec une extrême facilité. »
« Ne sommes-nous pas des Klingons ? », dit le capitaine, énervé. « Pensez-vous que nous devrions les craindre ? Nous les affronterons à mains nues s'il le faut ! D'abord la Fédération, puis les Ferengi, puis quiconque osera nous défier ! Ceci deviendra
mon royaume !
Mon domaine ! Et quiconque osera se mettre en travers de
mon chemin…
mourra ! », hurla-t-il.
Krom regarda les autres Klingons qui l'accompagnaient. Le capitaine continua sa diatribe, et le ton de ses propos devint de plus en plus strident alors qu'il continuait à déblatérer les traitements violents qu'il infligerait aux traîtres. Les troupes n'étaient à présent pas rassurées : si le capitaine arrivait à ses fins, il n'y aurait plus d'issue. Quiconque oserait défier le capitaine serait tué. Quiconque le soutiendrait sera également tué... dans une lutte futile contre des ennemis qu'ils n'avaient jamais vus, dans un siècle qui n'était pas le leur, et dans une galaxie qu'ils ne comprenaient plus.
Krom se retourna pour faire face au Lieutenant Varss, montra sa main gantée, referma son poing et asséna un coup vers le bas.
Varss leva la commande du détonateur et appuya sur le bouton.
L'astéroïde trembla, et les Klingons coururent dans la navette pour s'échapper.
Le pilote eut à nouveau quelques difficultés avec les commandes, mais finit par faire décoller cette navette loin de l'astéroïde.
K-13 se tenait au loin, suspendu dans le vide sidéral.
Tout allait bien.
« Chef », dit le pilote d'un air inquiet, interrompant ainsi la quiétude de Krom.
« Les commandes... elles ne répondent pas !
Nous... nous fonçons droit dans la nouvelle trajectoire de vol de l'astéroïde !
Quelqu'un... quelqu'un
d'autre contrôle la navette ! »
« Un traître de la Fédération ! », hurlait quelqu'un (Tomar ?) depuis l'arrière de la navette.
Des jurons et des grognements d'accord se firent entendre.
Une trahison.
Krom ne pouvait pas s'empêcher de sourire.
Peut-être la Fédération est-elle plus Klingonne que vous ne l'envisagez, capitaine.Dans la baie des navettes de K-13, Krom retira le casque de sa combinaison. Le
Earhart, marqué et usé par les débris, se trouvait là, à moitié enfoui sous une mousse ignifugée. La fuite des bobines du moteur principal n'était pas grave dans l'espace, mais elle déclencha un incendie dans l'atmosphère de la baie des navettes. Les ingénieurs de Starfleet s'étaient précipités pour éteindre les flammes sans penser à leur propre sécurité, et leurs médecins n'avaient pas hésité à extirper les Klingons et à vérifier s'ils étaient blessés.
« Lieutenant Reeve », dit Krom en se tenant aussi droit que possible, alors qu'il faisait face à la petite officière humaine qui s'approchait de lui. « Mission accomplie... même si je dois vous informer que les commandes du
Earhart doivent être réparées. »
« Je ne suis pas sûre de vous suivre », répondit Reeve.
« J'ai vérifié la navette par moi-même avant le lancement.
Elle était dans un état convenable. »
« En effet, Lieutenant.
Peut-être que l'explosion a causé des dégâts que nous ne voyons pas.
La navette n'a pas répondu pendant un bref instant.
Notre trajectoire de vol fut ensuite ajustée, puis commandée à distance.
Peut-être est-ce une procédure de sécurité de la Fédération ? »
« Ah », dit lentement Reeve en regardant quelques-uns des soldats de Krom qui passaient.
« Oui... la procédure de sécurité.
Un membre de notre personnel l'a activée sans autorisation. Je vous informe que je me suis occupé de ce problème.
Cela ne se reproduira
plus. »
« Je vois », répondit Krom en levant un sourcil.
« En tant qu'officier en chef de la force klingon de la station, j'aimerais un débriefing de la situation dès que possible, Lieutenant. »
Le Lieutenant Reeve hocha la tête et dit : « Je serais ravie de vous expliquer cela plus tard.
En attendant, la station est sécurisée grâce à nos efforts combinés.
Nous avons pu utiliser les propulseurs pour ajuster la position de la station, et votre équipe a dévié l'astéroïde dans une trajectoire de vol qui a largement esquivé la station. »
« Ce sont... d'excellentes nouvelles », rétorqua Krom. Il fit un geste vers les autres Klingons qui avaient survécu. « Nous avons survécu pour nous battre à nouveau. Pour l'heure, nous devons sortir de ces combinaisons ridicules. »
Reeve se mit à rire. « Je suis bien de cet avis !
Elles sont quelque peu... étouffantes. »
Elle reprit un air sérieux alors que d'autres Klingons empruntaient la sortie de la baie des navettes.
« Désolée que votre capitaine n'ait pas survécu. », dit-elle doucement.
« Beaucoup d'entre nous ont fait des sacrifices pour être arrivés jusqu'ici.
Dans Starfleet et chez les Klingons, certains ont fait le sacrifice suprême.
Cela veut dire beaucoup. »
Krom hocha lentement la tête. « B'ram est mort pour que ses hommes, c'est-à-dire
nous, puissent vivre. Nous n'oublierons jamais sa gloire et son honneur. »
Jesse Heinig
Game Designer
Star Trek Online
Source :
[PC] Histoires de K-13 : partie 2