De toutes les composantes d'un vaisseau, si l'on devait en déterminer une principale, le Système de Propulsion Exponentiel (Warp Propulsion System) devrait être le choix logique. Le Système de Propulsion Exponentiel (SPE) est le plus complexe et le plus puissant des éléments qui compose le USS Solaris. Ce dernier a donné la possibilité à l'humanité de voyager dans des régions très éloignées de notre système solaire, ce qui, par conséquent, a facilité les contacts avec d'autres formes de vie. De plus, le SPE a changé toute la supériorité technologique des civilisations peuplant la Voie Lactée.
Théorie et application du Champ Parabolique
Au milieu du 21e siècle, Zefram Cochrane et son équipe d'ingénieurs légendaires ont élaborés la base du mécanisme du Continuum à Distorsion Propulsive (Continuum Distortion Propulsion) que l'on simplifie en CDP. Dans un premier temps, Cochrane voit dans ce principe le potentiel d'une plus grande énergie permettant possiblement de voyager à des vitesses supérieures à celle de la lumière. Ce qui permettrait la réalisation d'opérations au-delà du Système Solaire. La promesse éventuelle des voyages interstellaires a amené toute l'équipe à revoir plusieurs théories fondamentales de la physique dont celle de la relativité restreinte d'Einstein.
Leurs recherches ont finalement mené à l'élaboration d'équations complexes, de formules et de procédures d'opération qui décrivent l'essentiel des vols supra-luminaire (superluminal flight). Les théories originales de la propulsion exponentiel (Warp Drive) stipulaient que la formation d'un champ (deux champs au maximum) pouvait occasionner une distorsion suffisante dans le continuum espace/temps pour permettre la propulsion d'un vaisseau spatial. Cependant, ceci nécessite une énorme dépense énergétique. En 2061, l'équipe de Cochrane a construit un prototype permettant de produire un champ qui concrétisait enfin leur théorie. Décrit comme un engin à fluctuations superposées, il a finalement permit le vol inaugural permettant au vaisseau d'atteindre la vitesse de la lumière (c). Ceci a été possible en faisant osciller le vaisseau entre deux vitesses de propagation, chacun des états de propagation étant d'une durée de 1.3 x 10 -43 seconde. Ce temps étant le temps de Planck, soit la plus petite unité de temps mesurable dans un référentiel donné. Ce principe oscillatoire évite d'utiliser la théorie de la dépense infinie d'énergie.
Les premiers engins de CDP, portant le nom de moteur exponentiel (Warp engin) ont eu beaucoup de succès. Ces derniers ont facilement et rapidement été incorporé dans l'architecture des vaisseaux existants. Malgré leur lenteur et leur inefficacité selon les standards d'aujourd'hui, ces engins ont rapporté une réduction substantielle des effets non désirés de la dilatation du temps, pavant ainsi la voie aux voyages s'étalant sur quelques années comparativement aux précédents qui pouvaient durer des décennies.
Cochrane et son équipe ont ensuite déménagés sur la colonie Alpha du Centaure (un voyage de quatre ans seulement) afin de poursuivre leurs recherches avancées sur la physique exponentiel pour, éventuellement, explorer le monde inconnu des sous-espaces qui règne de l'autre coté des théories relativistes. Ces dernières rendent impossibles les voyages à des vitesses plus grandes que celle de la lumière.
La clé pour la création des méthodes subséquentes non newtonniennes, c'est-à-dire une propulsion qui ne dépend pas de la réaction d'un produit d'échappement, se base sur le concept d'emboîtement de plusieurs couches de champs énergétique. Chacune des couches exerce alors une force contrôlée sur la couche voisine périphérique. L'effet cumulatif de ces forces propulse le véhicule vers l'avant. Ce phénomène est connu sous le nom de « manipulation du champ péristaltique1 asymétrique ». Les bobines à propulsion de champ du sous-espace installées dans les nacelles sont alimentées dans un ordre séquentiel partant de l'avant vers l'arrière. La fréquence de mise à feu détermine le nombre de couches créées. Un plus grand nombre de couches par unité de temps nécessite un plus grand facteur exponentiel. Chaque nouvelle couche se dilate des nacelles vers l'extérieur du vaisseau. Chaque création de nouvelle couche induit des forces de couplage et découplage ponctuel permettant de transférer l'énergie entre les couches. Par conséquent, ceci sépare la nouvelle couche des précédentes à des vitesses allant de 0.5c à 0.9c. Ce principe est bien en deçà des frontières de la physique traditionnelle. L'énergie irradiée pendant le couplage des forces assure la transition nécessaire dans le sous-espace appliquant ainsi l'effet d'une réduction de la masse apparente du vaisseau spatial facilitant ainsi le glissement du vaisseau à travers les couches subséquentes du champ énergétique.
Unités de mesure
Le cochrane est l'unité utilisée pour mesurer les contraintes du champ de sous-espace. Ce dernier est également utilisé pour mesurer la distorsion du champ d'énergie générée par d'autres équipements de manipulation spatiale, incluant le rayon tracteur, les déflecteurs et les champs de gravité synthétique. Les champs exponentiels sous Warp 1 sont mesuré en millicochrane.
Un champ de sous-espace de mille (1000) millicochranes ou plus devient un champ exponentiel commun. L'intensité du champ global, suite à l'accroissement du facteur exponentiel, augmente de manière parabolique. Il est en fonction de l'addition total des vecteurs des couches inférieures. Notez que la valeur cochrane pour un facteur exponentiel donné correspond à la vitesse de propagation apparente d'un vaisseau spatial voyageant à un facteur exponentiel donné. Par exemple, un vaisseau voyageant à un facteur exponentiel 3 maintient un champ d'énergie d'au moins 39 cochranes et , par le fait même, voyage à une vitesse de 39 c, où c est la vitesse de la lumière. Voici les valeurs approximatives des contraintes de champ de sous-espace pour des valeurs entières de facteurs exponentiels:
Facteur exponentiel 1 = 1 Cochrane
Facteur exponentiel 2 = 10 Cochranes
Facteur exponentiel 3 = 39 Cochranes
Facteur exponentiel 4 = 102 Cochranes
Facteur exponentiel 5 = 214 Cochranes
Facteur exponentiel 6 = 392 Cochranes
Facteur exponentiel 7 = 565 Cochranes
Facteur exponentiel 8 = 1024 Cochranes
Facteur exponentiel 9 = 1516 Cochranes
Graphique des vitesses
Les valeurs sont dépendantes des conditions interstellaires présentes dans les différentes régions de la galaxie ainsi que des fluctuations dans le domaine du sous-espace. Par conditions interstellaires, on entend entre autre la densité de gaz présente dans la galaxie et la valeur des champs électromagnétiques ambiants. Les vaisseaux spatiaux voyagent à des vitesses variées mais ils sont soumis à des contraintes énergétiques occasionnées par les forces quantiques de résistance. En outre, la présence d'oscillations parasites rend inefficace la puissance développée par les moteurs.
La puissance requise pour maintenir un facteur exponentiel donné est en fonction de la valeur cochrane du champ d'énergie. Néanmoins, la quantité d'énergie requise pour établir initialement le champ est bien plus grand. On l'appelle le sommet du seuil transitoire. Lorsque ce seuil a été franchi, la quantité d'énergie requise pour maintenir un facteur exponentiel donné est moindre. Alors que le design des moteurs actuels permet un contrôle d'une quantité d'énergie sans précédent, l'efficacité électrodynamique les bobines qui génèrent le champ d'énergie décroît à mesure que les facteurs exponentiels s'accroissent.
Les champs d'énergie excédant un facteur exponentiel donné, mais manquant de puissance pour traverser le seuil du prochain niveau, sont appelés facteurs exponentiels fractionnés (ex: facteur 1.5, 2.5, 3.5, etc...). Voyager à un facteur exponentiel fractionné donné peut être significativement plus rapide que de voyager à son niveau entier inférieur; mais pour un voyage de longue durée, il est souvent plus efficace, énergiquement parlant, de simplement augmenter la vitesse au facteur exponentiel supérieur (Facteur 1, 2, 3, etc...).
Limites théoriques
Les limites des contraintes exponentielles permettent une accélération asymétrique, tendant vers la valeur correspondant au facteur exponentiel 10. Lorsque la valeur du champ énergétique approche 10, la puissance requise grimpe géométriquement, alors que l'efficacité des bobines de propulsions diminuent dramatiquement. Les forces de couplage et de découplage requis par les couches d'énergies exponentielles demandent des fréquences jusqu'ici inaccessibles. En fait, pour être atteinte, ces fréquences requièrent des capacités de contrôle des systèmes de vol encore impossible à appliquer. De plus, la présence de ces dernières fréquences nécessiterait l'existence des temps plus petits que le temps infinitésimal de Planck qui est, rappelons-le, de 1.3x10-43. Même si nous pouvions excéder la limite théorique de la quantité infinie d'énergie requise, un objet à exponentiel 10 voyagerait à une vitesse infinie, occupant ainsi simultanément tous les points de l'univers.
LE SYSTÈME DE PROPULSION EXPONENTIEL
Système de Propulsion Exponentiel Le Système Propulsion Exponentiel (SPE) est un assemblage de trois composantes majeures.
Assemblage de réaction matière/antimatière (Warp core)
Réseau de canalisation d'énergie (Power transfer conduits)
Nacelles à champ exponentiel (Warp engin nacelles)
Ce dernier est installé dans une classe Solaris. L'activité principale de cet ensemble est de propulser le Solaris en travers l'espace. Il alimente également les systèmes secondaires essentiels à haut rendement énergétique tels que les générateurs de boucliers, les rubans à phaser, le rayon tracteur, les déflecteurs, et les noyaux d'ordinateurs.
Les simulations effectuées par l'équipe d'ingénieurs menée par le Cmdr Yuefang Lee ont démontré que le USS Solaris est en mesure de maintenir une vitesse de croisière normale de Warp 7 ainsi qu'une vitesse de croisière maximal de Warp 9.664 et ce jusqu'à l'épuisement de ses réserves d'énergie. La grande capacité de résistance de la chambre à réaction matière/antimatière (noyaux, core) est assurée par l'ajout d'un revêtement à base d'hexafluorure de cobalt sur les parois internes de la chambre. Ceci renforcit efficacement le champ magnétique du noyau.
1. Assemblage de Réaction Matière/Antimatière (Warp core)
Tout comme le Système de Propulsion Exponentiel est le coeur du Solaris, l'ARM/A est le coeur du SPE. L'A/RMA est souvent appelé de différents noms soit réacteur exponentiel (Warp reactor), noyau du moteur exponentiel (Warp engine core) ou noyau du moteur principale (main engine core). L'énergie produit par le noyau est partagée entre son applications principales soit la propulsion du Solaris et la demande d'énergie primaire pour de nombreux autres systèmes majeurs. Le ARM/A est le principal générateur puisqu'il développe 106 fois plus d'énergie qu'un réacteur à fusion standard que l'on retrouve dans les systèmes à propulsion par impulsion (impulse propolsion system).
Le ARM/A est constitué de trois sous-systèmes:
Injecteurs de réactants (deutérium et antimatière)
Segments magnétiques à étranglement (magnetic constriction segments)
Chambre à réaction matière/antimatière (matter/antimatter reaction chamber)
A. Injecteurs de réactants (carburants)
Les injecteurs préparent et alimentent le noyau avec un flot contrôlé de matière et d'antimatière. L'injecteur de matière est alimenté de deutérium hyper-refroidi (13.8K; -259C) provenant du réservoir principal situé entre les ponts 11 et 12 du module secondaire. Il est alors partiellement pré-chauffé dans un procédé de fusion gazeux continu. L'injecteur propulse le produit gazeux à travers une série de jet accélérant dans la section supérieure des segments magnétiques à étranglement.
Injecteur de deutérium
L'injecteur de deutérium se remarque par sa structure en forme de cône de dimension de 5.2 x 6.3 mètres. Il est construit de carbomolibdène renforci au woznium. Vingt-cinq cylindres amortisseurs attachés au réservoir principal de deutérium et aux poutres constituant la structure interne au pont 13 du Solaris assure une isolation thermique à 98%. Cette isolation permet de séparer l'injecteur de deutérium du reste du module secondaire. En fait, tout le système de propulsion exponentiel "flotte" à l'intérieur de la coque du Solaris afin de pouvoir résister à des stress allant jusqu'à trois fois la résistance théorique opérationnelle.
Injecteur d'antimatière
À l'opposé de l'ARM/A, on retrouve l'injecteur d'antimatière. Le design intérieur et son opération sont manifestement différents de celui de l'injecteur de deutérium en raison de la nature hasardeuse du carburant d'antimatière. Toutes les étapes dans la manipulation et l'injection d'anti-hydrogène nécessitent la présence de champs magnétiques afin d'isoler le carburant de la structure du vaisseau. Dans un certain sens, l'injecteur d'antimatière est un mécanisme requérant moins de composantes mobiles. Les dangers inhérents à la manipulation de l'antimatière nécessite néanmoins une fiabilité sans compromis du mécanisme. L'injecteur d'antimatière emploi le même type de boîtier structural et d'atténuateur de choc que l'injecteur de deutérium. Cependant, il a été adapté pour les tunnels à suspension magnétique de carburant.
B. Segments magnétiques à étranglement (SME)
Des segments magnétiques à étranglement supérieurs et inférieurs constituent la partie centrale du noyau. Ces composantes supportent la chambre à réaction matière/antimatière. Il assure une pression vasculaire adéquate afin de maintenir un environnement opérationnel pour le noyau. De plus, ils alignent les flots de carburant qui se dirigent vers la chambre de réactions. Le segment supérieur mesure 10.5 mètres de long et le segment inférieur 8.5 mètres. Les deux sont de 1.9 mètres de diamètre.
Lorsque les flots de matière et d'antimatière sortent de leurs injecteurs respectifs, des rubans étrangleurs compressent chacun des jets dans l'axe vertical et ajoute une vitesse de 200 à 300 m/s. Ceci assure un alignement et une vitesse de collision adéquate afin qu'ils atteignent la cible centrale de la chambre du noyau. L'endroit où la réaction est négociée par le cristal de dilithium.
C. Chambre à réaction matière/antimatière
La CRM/A est composé de deux cavités qui contient et oriente la réaction primaire. La chambre mesure 1.9 mètres de haut par 2.1 mètres de diamètre. Au centre de la cavité se trouve le cadre articulé du cristal de dilithium. Une écoutille blindée permet l'accès au cristal pour des fins d'ajustement ou de remplacement. Le cadre est isolé par un champs électromagnétique dans lequel se trouve un récipient pouvant contenir 1200 cm3 de cristal du dilithium ainsi que deux jeux de cristal permettant d'orienter le cristal de dilithium sur les trois axes. Le cristal doit avoir un mouvement totalisant six degrés de liberté afin d'atteindre l'angle et la profondeur désirés pour produire la réaction adéquatement.
Rôle du dilithium
L'élément clé d'une utilisation efficace de la réaction matière/antimatière est le cristal au dilithium. Il est le seul élément connu qui ne réagi pas au contact de l'antimatière lorsqu'elle est assujettie à un champ électromagnétique à hautes fréquences. On parle ici d'un champ défini en mégawatts. Ce qui le rend poreux à l'antihydrogène. Le dilithium permet à l'antihydrogène de traverser directement sa structure cristalline sans même interagir avec cette dernière. Ceci est occasionné par les champs énergétiques induis par l'ajout d'atomes de fer.2. Réseau de canalisation de transfèreAlors que le système se met en fonction, l'énergie plasmique générée est séparée en deux jets. Les canalisations de transfert d'énergie (CTE) sont magnétiquement similaires aux rubans d'étrangleurs des segments magnétiques. Ils contraignent le plasma à circuler au centre des conduits dans un mouvement péristaltique1 jusqu'aux nacelles où les bobines à propulsion de champ de sous-espace. L'énergie dégagée est alors utilisée pour la propulsion du vaisseau. Les CTE s'étendent de l'arrière de la salle des machines pour se diriger vers les bras de support des nacelles inférieures pour terminer leur course en dessous des nacelles. Chaque conduit est fabriqué, par alternance, de six épaisseurs de tritanium et d'aluminium transparent. Chacune des épaisseurs est soudée et déphasée l'une par rapport à l'autre afin de produire une seule pression-résistance sur la structure. 3. Nacelles à champ exponentiel. L'énergie plasmique créée par le ARM/A arrive ensuite à destination dans les nacelles à champ exponentiel. C'est à cet endroit que se produit le travail de propulsion. Chaque nacelle est constituée d'un très grand nombre de pièces. Parmi ces pièces, celles qui retiennent l'attention sont, en autre, les bobines de champ exponentiel (Wrap Field Coil), le système d'injection plasmique (Plasma Injection System), le système de séparation d'urgence (Emergency Seperation System) et finalement, le pallier d'entretient.
La structure de base de ces nacelles est similaires à celle du reste du vaisseau. Ces dernières sont constituées d'un chassis de Tritanium et de Duranium. Les membres de ce chassis sont reliés entre eux par des barres de renforcissement longitudinales. La structure est recouverte ensuite d'une couche de 2.5 mètres de Tritanium. Les plaques de Tritanium sont soudées par réactions aux particules Gamma.
L'ajout de trois sous-couches internes renforcées au Cortenide de Cobalt permet d'assurer une meilleure protection contre les grands stress induit par la présence du champ exponentiel aux abords du vaisseau. Cette protection est nécessaire principalement aux points d'ancrages des pylônes de soutien. Tout le chassis ainsi que le recouvrement des nacelles et des pylônes de soutien sont construits de manière à fournir l'espace nécessaire aux conduits des systèmes du champ structurel (Sturcture integrity field) et du champ inertiel d'amortisement (inertial damping feild). Les cylindres amortisseurs des bobines de champ exponentiel de même que les poutres d'isolation thermique des systèmes d'injection plasmique sont ancrées au chassis des membres internes des nacelles.
Les systèmes de séparation d'urgence sont utilisés dans le cas d'une défaillance du système d'injection plasmique ou encore, dans le cas où la nacelle serait emdommagée lors d'un combat. L'explosion des dix attaches permettra à la nacelle de se séparer du vaisseau et de s'éloigner de ce dernier à une vitesse de 30 m/s.
Au cours des voyages interstellaires et des voyages à des vitesses moindres que celle de la lumière, la CRM/A n'est pas en fonction. Ce qui permet donc l'entretient de cette dernière. À l'aide de palliers et de navettes, les ingénieurs et les techniciens ont rapidement accès à l'intérieur des nacelles. Des vérifications régulières sont faites à l'aide d'un turbo-élevateur accroché aux pylônes de soutien.
Le système d'injection plasmique Au bout de chaque Réseau de canalisation d'énergie (Power transfer conduits) on retrouve les systèmes d'injection plasmique. Chaque système d'injection est constitué d'une série de dix-huit valves d'injection magnétiques reliées aux contrôleurs des engins exponentiels. On retrouve un injecteur pour chacune des bobines de champ exponentiel et chacun des injecteurs peut être activé à des séquences d'allumage différentes tout dépendant des besoins nécessaires durant le déplacement du vaisseau. Les injecteurs sont construits en Duranide d'Arkenium et de mono-cristaux de ferrocarbone. Ces derniers sont également constitués de tores de constriction magnétique fait de Serrite de Nalgetium. Le contrôle des entrées et des retours est assuré par douze liens connectés au réseau optique (Optical Data Network). Étant donné la grande distance qui sépare les moteurs des ordinateurs, des délais peuvent se produirent durant le démarrage des bobines de champ exponentiel. Ces contraintes sont rapidement atténuées par un logiciel de synchronisation de phase réduisant ainsi les délais entre les ordinateurs et les bobines. On a alors un système de commande en temps réels. Le cycle d'ouverture et de fermeture des injecteurs varie de 25 ns à 50 ns. Chaque activation de l'injecteur expose la bobine à un très grand flux d'énergie. Cette énergie est ensuite convertie en un champ exponentiel. À des facteurs exponentiels entre 1 et 4, les injecteurs sont activés à de très basses fréquences soit entre 30 Hz et 40 Hz. Ces derniers demeurent ouverts pendant de très courtes périodes se situant entre 25 ns et 30 ns. Pour des facteurs Warp entre 5 et 7, les fréquences d'activation augmentent entre 40 Hz et 50 Hz et les injecteurs demeurent ouverts entre 30 ns et 40 ns. À des facteurs Warp entre 8 et 9.9, les fréquences d'activation des injecteurs croissent jusqu'à 50 Hz mais le temps d'ouverture de l'injecteur devient égal au temps d'un cycle de l'injecteur. On subit alors les limites imposées par les charges résiduelles des valves magnétiques. Plus précisément, comme l'injecteur reste ouvert pendant tout le temps du cycle de l'injecteur lui-même, ce dernier ne peut pas se libérer des charges qui sont restées à son extrêmité. C'est ce que l'on entend par charges résiduelles. La présence de ces charges peut occasionner alors un conflit avec l'énergie provenant des fréquences de la CRM/A. De plus, des conflits peuvent également être produits par les systèmes de contrôle des entrées/retours. Le temps d'ouverture d'un injecteur ne peut donc pas dépasser 53 ns.Les bobines de champ exponentiel
Bobine de champ exponentielL'énergie nécessaire pour propulser le Solaris dépend non seulement des bobines de champ exponentiel mais aussi de la forme du vaisseau. Les bobines produisent d'intenses champs superposés qui entourent le vaisseau. C'est la manipulation de ces champs qui sert à propulser le vaisseau dans l'espace à des vitesses avoisinant celle de la lumière.
Les bobines elles-mêmes sont des demi-tores situés à l'intérieur des nacelles. Chaque partie de tore a des dimensions de 6.5 mètres par 32 mètres et il est constitué d'un coeur fait d'un amalgame de tungsten-cobalt-magnésium pour renforcer sa structure. Le tout est encastré dans du cortenide de vertinium dopé électriquement. Le processus d'encastrement des composantes a été très difficile à réaliser durant les premières phases du projet de la classe Solaris. L'amélioration des matériaux et des procédures ont fait en sorte que l'on retrouve encore des paires de bobines à l'intérieur des nacelles d'aujourd'hui. La différence d'âge entre la plus jeune et la plus vieille partie de la bobine ne doit pas être supérieure à 6 mois. Donc, au cours d'un voyage, lorsqu'une bobine doit être remise à neuf, il faut tenir compte de cette contrainte.
Lorsqu'on lui fournit de l'énergie, le cortenide de vertinium situé à l'intérieur d'une bobine provoque un décalage dans les fréquences énergétiques transportées par le plasma lui-même. Les paquets d'énergie quantiques des champs de sous-espace sont formés à environ 1/3 de la distance qui sépare les surfaces interne et externe de la bobine. Le cortenide de vertinium occasionne alors un changement dans le géométrie de l'espace. Le changement observé est de 3.9 x 10-33 cm. L'énergie modifiée se dirige alors vers la surface externe du tore et elle est ensuite irradiée des nacelles (propager à l'extérieur). Une recombinaison d'une partie de l'énergie se produit dans la ligne médiane du tore. C'est ce qui provoque l'apparition d'un faisceau lumineux.
Propulsion exponentielle
L'effet de propulsion d'un vaisseau ne peut être réalisé sans la coordination de multiples facteurs. Dans un premier temps, la formation du champ doit se faire de l'avant vers l'arrière du vaisseau. Comme les injecteurs plasmiques sont activés séquentiellement, les couches de champ exponentiel sont générées selon la fréquence du plasma donnée et, ensuite, elles se superposent les unes aux autres autour du vaisseau. L'accumulation de ces champs de force réduit la masse apparente du vaisseau. Ce qui permet alors à ce dernier d'atteindre la vitesse désirée. Le point de transition critique se produit lorsque le vaisseau apparaît se déplacer à une vitesse supérieure à celle de la lumière du point de vue d'un observateur situé dans un référentiel extérieur au vaisseau. Lorsque l'énergie du champ exponentiel croit à 1000 millicochranes, le vaisseau semble dépasser les limites de la vitesse de la lumière dans un temps moindre que le temps de Planck, 1.3 x 10-43 s. Donc, d'après la physique exponentielle, le vaisseau n'est jamais à la vitesse de la lumière. Les trois bobines successives de chacune des nacelles fonctionnent à des fréquences décalées. Ce qui permet d'augmenter l'intensité du champ près du collecteur Bussard et de bien envelopper la partie supérieure du vaisseau. Ceci crée alors le champ asymétrique requis pour propulser le vaisseau vers l'avant.
Dans un deuxième temps, deux nacelles ont été installés pour créer deux champs d'interaction équilibrés facilitant ainsi les maneuvres du véhicule. En 2269, des tests de performance et de contrôle du véhicule ont été réalisés avec une nacelle simple et avec plus de deux nacelles. Ceci a permis de démontrer que le nombre optimal de nacelles est de deux. Les différentes maneuvres du vaisseau sont réalisées en introduisant un délai entre chaque série de bobines. La géométrie du champ exponentiel totale est alors modifié et le vaisseau se redresse. On contrôle ainsi l'angle du vaisseau. Le tangage est mofidié par une combinaison des délais d'injection et des concentrations plasmiques.
Finalement, la forme de la coque du vaisseau facilite le déplacement de ce dernier dans le champ exponentiel et permet la calcul des vecteurs de correction géométriques. Le module principale, qui conserve les caractéristiques originales du concept des embarcations d'urgence, permet de modifier la forme de la composante du champ frontal en utilisant une coque elliptique fournissant un angle de 55o. Ce qui permet d'améliorer l'efficacité de la crête de transition. La partie arrière du fuselage permet de varier l'orientation du champ permettant d'éviter ainsi les mouvements de roulis qui sont occasionnés par la grande distance entre l'axe Y du centre de masse du vaisseau et les nacelles elles-mêmes. Durant la séparation du module principale et dans les combats, un logiciel contrôlant le champ interactif permet d'ajuster le champ à la nouvelle forme du vaisseau. Dans le cas où il y a perte d'une ou des deux nacelles, le vaisseau se dissociera linéairement car chacun de ses éléments se propagent alors à différents facteurs Warp.