Rapport de la session 28- Rapport de la session 28
- Lieu : Centre de détention de Mol'Rihan, prison de haute sécurité
Le sujet a été amené dans la salle d'interrogatoire à 08h30. Suivant les protocoles habituels, elle était menottée et accompagnée de deux gardes armés tout au long de la procédure.
Remarque : Le lieutenant Seken a été aperçu en train de parler avec le sujet lorsqu'ils sont entrés dans la salle d'interrogatoire. Il est recommandé de le réassigner ailleurs afin d'éviter tout contact ultérieur avec le sujet.
L'interrogatoire a duré approximativement trois heures. Pendant la majeure partie du temps, le sujet n'a donné aucune réponse à nos questions. Cela a été son comportement habituel au fil des dernières semaines.
Le silence. Toujours le silence.
Aujourd'hui, cependant, le sujet a tenté de marchander. Les parties les plus intéressantes de l'interrogatoire ont été recueillies ci-dessous :
ENQUÊTEUR : Aujourd'hui, je veux vous parler des Iconiens. Au moment de votre capture, vous avez indiqué que vous étiez un otage des Iconiens.
SUJET : Je n'ai pas été capturée. Je me suis échappée d'une prison iconienne. Je voulais que votre vaisseau m'emmène.ENQUÊTEUR : Donc, vous maintenez que vous étiez un otage ?
SUJET : Pour les besoins de cette conversation, oui. Oui, on va dire ça.ENQUÊTEUR : Donc vous n'avez jamais été une alliée des Iconiens.
SUJET : Je ne m'aventurerais pas à dire ça.ENQUÊTEUR : Donc, vous travaillez avec les Iconiens ?
SUJET : Ce n'est pas ce que j'ai dit non plus.ENQUÊTEUR : Alors que voulez-vous dire ?
SUJET : Que j'ai été capturée ou secourue par les Iconiens n'a aucune importance. Vous posez les mauvaises questions. Toujours les mauvaises questions.ENQUÊTEUR : Quelle question devrai-je poser, donc ?
SUJET : Vous devriez demander ce que je sais désormais au sujet des Iconiens.ENQUÊTEUR : Et si je vous le demandais, vous me le diriez ?
SUJET : Non... pas avec cette attitude.ENQUÊTEUR : Vous êtes une prisonnière de la République romulienne, en attente d'un
procès pour crimes de guerre. Mon attitude, comme vous l'appelez, ne vous concerne pas.
SUJET : Très bien. Je suis un prisonnier de guerre. Je demande donc le traitement réservé à quelqu'un de mon statut.ENQUÊTEUR : Que voulez-vous dire ?
SUJET : Je n'ai eu accès à aucun conseiller légal, comme vous le savez bien. Je n'ai pas le droit aux visiteurs, ni au temps libre approprié. Je n'ai même pas de lecture dans ma cellule, et compter les briques du plafond est devenu... ennuyeux.ENQUÊTEUR : Coopérez, et je suis sûre que nous pourrons arranger toutes les commodités raisonnables par rapport à votre... statut.
SUJET : Et voilà, vous changez encore les règles. Si je suis un prisonnier de guerre, comme vous le dites, alors les décrets que votre gouvernement a adoptés me donnent certains droits. Si je ne le suis pas, alors je suis simplement votre otage. Combien d'autres otages dans mon genre gardez-vous dans votre gouvernement démocratique ?ENQUÊTEUR : Ce n'est pas la République romulienne qui est actuellement interrogée ici.
SUJET : Moi non plus.À ce moment-là, le sujet a demandé à se voir attribuer un conseiller légal. J'ai refusé. Puis elle a demandé un DAAP afin de pouvoir écrire des messages au conseil. J'ai refusé. Elle ne doit avoir aucun contact avec le monde extérieur. Elle a ensuite suggéré du papier et un crayon. J'ai refusé. Entre ses mains, même un crayon pourrait devenir une arme.
J'ai accepté de lui donner une sélection de livres sur un DAAP verrouillé de tout droit d'écriture. Nous devrions reconsidérer ses autres requêtes, ainsi que la demande de l'Ambassadeur de la Fédération au sujet de son traitement, sans perdre de vue la sécurité de sa détention.
Elle est dangereuse. Nous ne pouvons pas la laisser s'échapper.
Lien d'origine :
Rapport de la session 28