Redemption

Sujet: Redemption Mar 18 Oct 2022 - 15:16

Je commence ici un petit une petite présentation narrative en plusieurs chapitres de l'équipage de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Je suis un grand fan de Rp mais je me rends compte que je suis rouillé :O aussi j'espère que vous trouverez quand même un peu d'intérêt à mes récits. Bonne lecture et n'hésitez pas me mp pour faire des commentaires =)

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CHAPITRE I

/-/ Colonie pénitentiaire de Delta Vega - Système 40 Eridani A \-\

Un épais nuage noir s’élevait au-dessus du sol glacé à l’endroit où était tombé l’objet tombé du ciel, masquant le cratère de l’impact. Les vents annonciateurs d’une tempête plus imposante encore balayaient déjà cette fumée au loin.

Ce n’était pas la première fois que Yuang Hu observait ainsi l’impact d’une chute de météorite s’effacer sur la surface glacée de la planète. Il y était habitué et adoptait même une certaine forme de banalité face à ce genre d’évènement, sans pour autant négliger sa mission de surveillance. En tant que gardien de deuxième classe, la plus grande partie de son travail était de patrouiller dans le froid, à l’extérieur du complexe souterrain, sur des kilomètres et des kilomètres pendant des heures pour s’assurer que personne ne viendrait sur cette planète sans y avoir été invité et tenter une hasardeuse évasion.

On ne pouvait atteindre la surface de la planète par téléportation étant donné le champ de confinement englobant toute la planète. De même, l’usage d’une navette était pratiquement impossible. Le champ brouillait également tous les systèmes de navigation obligeant ainsi les aventuriers les plus chevronnés à piloter à l’aveugle au travers de tempêtes de glace quasi permanente. Le seul moyen pour arriver sur Delta Vega était par capsule de survie catapultée depuis l’orbite.

Depuis qu’il était en fonction, Yuang n’avait jamais eut à gérer une quelconque tentative d’intrusion ou d’évasion. Pourquoi les prisonniers tenteraient de s’échapper d’ailleurs ? Dehors, sans équipements adaptés, ils seraient foudroyés par le froid en moins de cinq minutes ou seraient traqués et dévorés par la faune sauvage.

Un hurlement lointain attira soudainement l’attention du gardien. Il le reconnu de suite. C’était le chant d’un Drakoulias en train de chasser… Il se trouvait encore à bonne distance de Yuang mais ce dernier était dans le vent, le prédateur ne tarderait pas à très vite le sentir et se mettre sur sa piste. Cela faisait déjà des heures qu’il était en reconnaissance, aussi lorsqu’il jeta un œil sur le pad dissimulé dans sa veste, Yuang signala qu’il prenait le chemin du retour. Il enjamba donc son transport monoplace équipé de chenilles et pris la direction du sud.

La tempête était en train de se calmer à mesure qu’il s’approchait de sa destination mais l’accalmie ne serait que de courte durée à en croire les prévisions météos du jour. Il avait bien fait de rentrer maintenant d’autant plus qu’un temps plus clément favorisait toujours les bêtes sauvages locales au moment de la chasse. A quelques mètres de là, deux objets semblable à des bornes de détections sortirent du sol enneigé. Et projetèrent un faisceau invisible en direction du véhicule de Yuang. Aussitôt, un voyant s’alluma sur la tableau de bord confirmant qu’il était identifié et autorisé à poursuivre sa route. A quelques mètres, un cercle lumineux commença à se dessiner rapidement à travers la neige, Yuang ralentis et stoppa son tracto-speeder en son centre. Au même instant, le sol commença à bouger et la plate-forme commença à s’enfoncer dans le sol.

Pendant qu’il descendait les trois cent mètres qui séparait la surface des installations souterraines, Yuang commença à se défaire de ses équipements de survie et procéder aux tâches routinières imposées après toute patrouille à l’extérieur. Le protocole impérial était strict en la matière encore que ici, sur Delta Vega, personnes ne viendrait l’embêter à ce sujet, même pas Demba qui l’attendait en bas.
Vêtu de ce qui pouvait ressembler à un uniforme impérial garni d’autres éléments plus chauds en fourrures, Demba Milam, Lieutenant et responsable du hangar fit un signe à Yuang une fois que la plate-forme acheva sa descente.

« Alors, quoi d’neuf aujourd’hui à la surface ? »

« Comme d’hab’, météorites, bestioles affamées, le vent, la neige…. Qu’est ce qui pourrait arriver d’autres sur ce caillou glacé, hein ? »

Le dépit et la lassitude s’entendaient dans les paroles de Yuang. Il était en poste ici depuis plus de trois ans déjà et rien, absolument rien, ne s’était passé depuis son arrivé. Bien que faisant tout deux partie de Starfleet et malgré le lien de subordination qui existait entre eux, les deux hommes usaient sans crainte cette liberté de ton. Tous ceux qui étaient affectés sur Delta Vega finissaient par comprendre et adhérer à cet adage « Il y a l’Empire, Starfleet… et Delta Vega. ». En descendant de son engin, Yuang se fit la remarque qu’il avait peut-être parlé trop vite.

En effet, le hangar était comme saisi d’une frénésie inattendue. On s’affairait à déplacer et ranger du matériel dont personne ne se souciais jusque là. Chaque tracto-speeder faisait l’objet d’une attention particulière de la part des techniciens. Les robots DOT eux-même s’activaient à rendre l’endroit plus propre que propre.

« Qu’est ce que j’ai loupé ? »

« J’en sais rien mais l’Administrateur n’avait pas l’air serein quand il est venu pousser sa gueulante ici ce matin. »

« Il est venu ici ? Lui même ? Oh… une inspection tu penses ? »

« Faut pas rêver ! Ça a beau être la prison la plus importante de tout le quadrant… Personne… absolument personne tu m’entends… ne s’intéresse à ce qui se passe ici. Alors imaginer qu’un de ses pontes de Starfleet daigne venir se pointer ici pour une inspection ! J’y crois pas ! Nan… on a pas encore reçu les caisses de ravitaillements et j’ai entendu dire que la réserve de cordrazine sont encore vides… c’est plutôt ça le soucis si tu vois ce que je veux dire. »

Yuang sourit timidement mais le raisonnement n’était pas sans fondement. L’amour de l’Administrateur pour cette substance médicale n’était un secret pour personne ici et si les stocks étaient vides alors tout ceci pouvait avoir du sens.

« J’attends votre rapport dans une heure tapante, enseigne. Et tant que tu y ai, passes par les douches avant… tu empeste le sehlat mouillé ! »

Yuang ne pouvait que lui donner raison sur ce point. Cela faisait plusieurs jours qu’il ne s’était pas changé et pour cause… il restait seulement une douche sonique fonctionnelle pour une centaine de personnes...

Sujet: Re: Redemption Mar 18 Oct 2022 - 15:18

CHAPITRE II

Talys était tapie, immobile, dans l’ombre du réfectoire depuis un moment. Sa peau bleue, étonnement plus sombre que la plupart des autres andoriens, se confondait presque parfaitement avec les murs creusés à même la roche glacée. Telle une bête convoitant sa proie, Talys attendais le bon moment pour surgir et fondre sur elle.

A quelques mètres en face d’elle, un petit groupe composé d’un klingon, d’un tellarite et d’un saurien était en train « d’accueillir » un nouvel arrivant, un humain, comme il se doit. Si la loi du plus fort était un des piliers de la société de l’Empire terrien, le concept atteignait son paroxysme sur Delta Vega. Rebelles, soldats, factieux, voleurs ou « parasites » selon l’expression consacrée par la Justice de l’Empereur, non-humains, c’est ici dans la plus redoutable des prisons du quadrant, qu’ils étaient envoyés, pour travailler dans les mines de lithium. Se battre et vaincre était la règle pour tout nouvel arrivant s’il voulait avoir une petite chance de survivre. Néanmoins, comme toute règle celle-ci avait une exception lorsqu’on était humain. Etre un humain et envoyé sur Delta Vega revenait à être condamné à mort. Une mort plus lente et plus angoissante qu’un coup de phaser en pleine tête, car il était impossible de prévoir quand elle frapperait mais c’était une certitude. Le jeune homme qui était en train de cracher tripes et boyaux était en train de le découvrir sévèrement. Il portait l’uniforme de Starfleet mais n’avait aucun grade et sa carrure ne laissait pas penser qu’il était un soldat. Dans un sens, était en train de se dire Talys, celui-là avait de la chance d’une manière. Il n’était là que depuis deux jours. Il n’avait donc pas dû attendre longtemps… Lorsque le tellarite voulut en finir en donnant un coup avec un couteau de fortune dans le ventre de l’humaine, le klingon l’arrêta d’un coup et grognant quelques mots dans sa langue. Il le poussa sèchement sur le côté et saisi l’humain hagard pour le redresser. Talys savait ce qui allait se passer ensuite et anticipait déjà les hurlements précédents les craquements d’os et la chute brutale de l’humain sans vie avec son crâne déformé.

Lorsque le groupe s’écarta du cadavre comme si de rien n’était, c’est alors que Talys quitta sa cachette pour se précipiter sur le corps de l’humain… et lui dérober ses bottes. Elles étaient presque neuves, donc en très bon état comparé aux siennes dont les semelles commençaient à se décoller. La chance était avec elle puisque la pointure correspondait parfaitement. Elle en profita également pour lui prendre sa veste, qui ne lui allait pas, mais qu’elle pourrait facilement monnayer. Une fois qu’elle fut certaine qu’il n’y avait plus rien d’intéressant à dépouiller, Talys s’en alla, elle aussi tranquillement, sans avoir à craindre la réaction des deux gardiens qui avaient pourtant assistés à la scène depuis le début depuis la passerelle de l’étage supérieur.

Cependant, certains prisonniers humains arrivaient à survivre dans cet enfer de glace. Cela dépendaient de leurs capacités dans des domaines variés, de leurs talents divers et surtout… des bonnes grâce de Arda, une klingonne que tous ici reconnaissait bon gré mal gré comme « la cheffe » des prisonniers. Tous devaient lui rendre des comptes et lui obéir afin que elle n’ai pas à rendre des comptes trop souvent à l’Administrateur de la prison. C’était du donnant-donnant. Arda s’assurait que le travail dans les mines soit fait, que l’ordre soit respecté ou du moins qu’il n’y ait pas trop de vagues et en échange l’Administrateur lui accordait quelques privilèges et fermait les yeux sur ce qui se passait en dehors du travail dans les mines.

Le respect que les autres prisonniers avaient pour Arda venait aussi du fait qu’elle était connue autre fois sous le nom de Dennas, cheffe de la Maison de D’Ghor et Générale des Forces de Défenses Klingonnes. Elle participa à la défense de Qu’Vat et Ardana avant d’être rappelée pour renforcer les défense de Qo’nos, mais elle n’arriva jamais à destination. Sa flotte fut interceptée bien avant. En guise de châtiment, Dennas fut contrainte d’assister à la destruction de sa planète-mère qui implosa sous ses yeux et afin de ne pas en faire un martyre, la Justice de l’Empereur l’envoya croupir jusqu’à la fin de ses jours sur Delta Vega. C’est ainsi qu’elle décida d’oublier la grande guerrière pour devenir Arda, la maîtresse des prisonniers et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle savait se faire respecter.

Mais cela ne l’empêchait pas d’être contesté, notamment par un Orion, Thalev, qui se voulait être son rival et qui s’en était donné les moyens à force d’influence, de trafics divers et de manigances avec les bons gardiens de la prison. Il y avait souvent de fortes de fortes tensions, des bagarres et des réglements de compte mais un certain équilibre se maintenait entre les deux groupes et Arda restait néanmoins la maîtresse des lieux.

Retirant la surcouche de fourrure de ses anciennes bottes pour l’ajouter sur les nouvelles, Talys remarqua un nouveau groupe en train de se former non loin de là. Le schéma était le même que précédemment, à cette différence que les non-humains avaient tous la peau verte caractéristiques des Orions.

L’humain était coincé contre le mur par deux Orions de forte carrure. Il tentait à peine de se débattre tant il savait qu’il n’était pas à son avantage et que cela ne ferait qu’empirer les choses. Talys le connaissais, tous deux étaient sous la protection d’Arda. Il était plutôt jeune d’aspect, une silhouette athlétique dissimulée par ses habits synthétiques et de fourrures ainsi qu’un regard tout autant innocent que malicieux. Thaley en personne était là et s’avança vers l’humain en s’échauffant les articulations des mains. L’andorienne se hâta de finir sa tâche et s’empressa de s’en aller prévenir qui de droit.

« Tu sais ce qui va arriver n’est-ce pas ? C’est inévitable… mais... je me sens d’humeur clémente aujourd’hui. Alors faisons cela… Dis moi où se trouve ce que tu m’a volé et je te donnerai le droit de mourir… dans un délai relativement court. C’est plutôt honnête, non ? »

« Tu dois fairre erreur, Thaley. Je ne vois pas du tout de quoi tu parrles mais si jamais Arrda apprend que tu accuses à torrd.. »

L’Orion lui coupa la parole en faisant lui donnant un coup de poing dans le ventre.

« Chut ! Chut ! C’est dans ton intérêt de ne plus dire un mot à propos d’Arda… je t’assure. D’autant plus qu’elle ne te sera d’aucun secours aujourd’hui, mon gars. »

« Tu sembles bien sûr de toi… très cher Thaley. »

La silhouette de la klingonne se présenta non loin de là au détour d’un corridor. Deux autres klingons l’accompagnaient et restaient légèrement en retrait derrière elle. Deux tellarites et un vulcain arrivèrent aussi de part et d’autres de Thaley. Ce dernier poussa d’ailleurs un soupir d’agacement. Il venait de louper son coup lamentablement.

« Arda… Toujours là où on ne l’attends pas, hein ! Tu es venu sauver la peau de ton petit Qogh favori, une fois de plus… Mais cette fois, je ne céderai pas. Il m’a volé quelque chose et je compte bien le récupérer ! »

Le regard marqué et dur de l’Orion ne laissait aucun doute sur sa détermination à en découdre s’il n’obtenait pas ce qu’il voulait. De son côté, Arda restait très calme et prenait même la chose avec une certaine légèreté.

« Allons bon, c’est grave comme accusation. Et qu’est ce qu’on t’as dérobé au juste ? »

Thaley s’agaçait de plus en plus devant le cynisme assumé de la klingonne.

« Ce n’est pas la question ! Je sais que c’est lui et non seulement j’exige qu’on me rende ce qui est à moi mais j’exige aussi qu’il soit puni. »

« Tu « exige » ? Tu te permets d’exiger ? »

Arda s’avança calmement vers Thaley avec une grâce certaine, loin de la démarche d’une guerrière sanguinaire contrairement à son regard qui lui était carnassier. Ses paupières ne bougeaient pas et ses yeux plongeaient littéralement dans ceux de l’Orion qui pour le moment arrivait à soutenir ce regard intense. Il n’était plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. La klingonne l’observa alors de part en part. Pour le moment, elle ne s’était pas soucier un seul instant du sort de l’humain toujours plaqué contre le mur par les hommes de Thaley.

« C’est curieux comme les choses ont tendances à disparaître en ce moment. O,n te dérobe quelque chose… la semaine dernière c’est un lot de fourrures qui se volatilisent comme par magie d’un de mes dortoirs avec l’un de mes hommes assommés et le crâne en sang. Les temps ne sont pas sûr pour personne on dirait. »

Thaley était en train de passer de l’agacement au malaise. Tandis que la maîtresse des prisonniers fit un pas en arrière.

« D’ailleurs, tu n’aurais pas des informations utiles à ce sujet, par hasard?

« Aucune... »

La réponse de l’Orion fut instantané ce qui fit sourire Arda. Toujours avec un grand calme, elle s’approcha de l’un des orions qui retenaient l’humain. D’un geste doux et délicat, elle jaugea de la qualité et de la chaleur du vêtement qu’il portait… en fourrure.

« En voilà un beau vêtement… On dirait que la chance sourit toujours aux petaQ finalement !»

Doucement, Arda dégaina un couteau klingon qu’elle gardait toujours dissimulé quelque part sur elle et d’un coup vif le planta dans le dos de l’Orion, au niveau de son coeur. Retirant la lame du corps qui gisait au sol, Arda commença à l’essuyer calmement.

« Pas aujourd’hui... »

Les deux leaders se fixaient du regard. Thaley bouillonnait mais il avait parfaitement compris le message. Un vol pour un autre… un homme pour un autre… L’équilibre était rétabli et l’affaire était close pour le moment. D’un mot prononcé en langage propre aux orions, Thaley s’adressa au dernier homme qui lui restait. Ce dernier libéra l’humain après un instant d’hésitation et s’en alla auprès deThaley qui commençait à s’éloigner tout en regardant Arda.

« Nous en reparlerons »

Esquissant comme une sorte de révérence ironique, lui répondit tout aussi ironiquement.

« Tu sais où me trouver… Je suis toujours à ta disposition, mon cher. »

Les Orions étaient déjà à bonne distance. Ils ne s’étaient pas attardé d’autant plus que l’heure d’aller à la mine approchait. L’humaine était en train de se remettre de ses émotions et de jauger le degré de douleur au niveau de son ventre. Arda s’approcha de lui et lui prodigua une caresse sur la joue gauche.

« Ils ne t’ont pas trop abîmé j’espère… »

« Da... Je m’en rremettrrais. »

« Où est-il ? »

Encore à moitié replié sur lui même, le jeune homme passa sa main à l’intérieur de son vêtement de dessus et après quelques instants sorti un objet qui tenait dans la paume de la main. De forme rectangulaire, l’objet possédait une coque noir surmonter d’un abattant doré frappé du sceau impérial.

« Que ferais-je sans toi... »

Sans plus attendre, la klingonne céda à l’envie de se saisir du communicateur de Starfleet qui s’offrait à elle. L’objet était un véritable trésor en ce lieu. Elle l’activa sans attendre pour vérifier son fonctionnement. Un large sourire illumina son visage lorsque les conversations des gardiens de la prison se firent entendre au travers du haut-parleur.

« Je ne sais pas comment Thaley à fait pourr l’obtenirr mais il est de plus en plus malin. »

Arda en était bien consciente. Thaley tentait de plus en plus de choses contre elle et contre son autorité. Le fait qu’il ai réussi à obtenir ce communicateur en était un nouvelle preuve...

« Ne t’inquiète pas pour lui, Trésor, Je réglerai la question en temps voulu. En attendant, il faut que tu sois un peu plus prudent… Je m’en voudrais qu’il t’arrive quelque chose. Tu sais bien que tu m’es… irremplaçable. »

Le jeune homme ne cherchait plus à distinguer la sincérité de l’ironie. Il savait que la klingonne pouvait user de l’un et de l’autre en même temps et il ne doutait pas non plus du fait qu’il était « irremplaçable » tant que c’était dans ses intérêts.

« Mes talents sont toujourrs à ton serrvice, comme il se doit. »

Arda lui prodigua une ultime caresse avant d’ordonner à ses hommes de faire le ménage en donnant un coup de pied dans le cadavre à la peau verte et de s’en aller. Elle fit cependant un arrêt et se tourna en direction de l’humain.

« En parlant de talents… J’ai croisé Oktave ce matin. Une nouvelle livraison de ravitaillements devraient arriver dans la semaine. Mais le pauvre est de nouveau de garde la nuit au couloir sud… Il s’y ennuie toujours et comme il dit « se sens très très seul »… Il est très impatient que tu lui rendes visite. »

Cette nouvelle ne suscita pas vraiment l’enthousiasme chez l’humain. Oktave Garnirov était un simple gardien au grade d’enseigne. Cependant, le complexe manquait cruellement d’officier et Starfleet ne semblait pas pressé de combler ce manque. C’est pourquoi un simple enseigne se trouvait malgré lui responsable de l’intendance de la prison et de la gestion de l’approvisionnement en plus de ses fonctions ordinaires. Arda l’avait repéré de suite et décelé rapidement une moyen de trouver un terrain d’entente. Le jeune homme était ce moyen. Encore plus ici que nulle part ailleurs dans l’Empire, si un humain voulait survivre il devait donner se personne à plus d’un titre. Arda se rapprocha de lui et déposer un baiser sur ses lèvres, comme pour le consoler.

« Arrda, tu sais que tu pourrras toujourrs compter surr moi. »

« Allons, Pavel, cela va sans dire... »

Arda se rapprocha de lui et déposer un baiser sur ses lèvres, comme pour le consoler.

« Le contraire ne serait vraiment pas dans ton intérêt... »

Évidence ou menace ? Encore une fois, Pavel n’y faisait plus attention. Ce n’était plus son esprit logique, ni son intellect qui régissait ses pensées mais simplement le pragmatisme porter par son instinct de survie.

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